C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès soudain de François Corfù, co-fondateur de l’École Suisse d’Ostéopathie de Belmont*, le 27 mai dernier.
L’histoire de François Corfù et celle de l’ESO, par le biais de son fondateur Roger Caporossi, sont intimement liées.
Au démarrage de l’École Supérieure d’Ostéopathie (ESO), François Corfù a participé à la Société Internationale d’Ostéopathie (SIO), qui a contribué à élaboration du cursus de la formation initiale en ostéopathie. Depuis toujours investi au sein de l’ESO, il y enseignait la radiologie, avec une vision d’ostéopathe, et participait au jury des clinicats de dernière année jusqu’en 2018.
En Suisse, Roger Caporossi et François Corfù, ont également œuvré ensemble à la fondation de l’École d’Ostéopathie de Lausanne et travaillé conjointement au sein de la Commission de reconnaissance de l’ostéopathie. Roger Caporossi était également son jury de thèse pour l’obtention de son diplôme d’ostéopathe.
« Le décès de François Corfù est un grand choc pour moi. Il a été le moteur et le pilier de la reconnaissance de l’ostéopathie en Suisse. », se souvient Roger Caporossi.
François Corfù était un ostéopathe unanimement reconnu par ses pairs pour ses qualités tant humaines que professionnelles.
« Nous gardons tous de François le souvenir de quelqu’un de profondément humain et engagé pour la reconnaissance et le développement de l’ostéopathie en Suisse. », a déclaré la Fédération Suisse des Ostéopathes (FSO-SVO).
La formation des ostéopathes était au cœur de son action. Parallèlement à ses fonctions, il a aussi été membre de la Commission intercantonale de 2000 à 2006 pour l’élaboration des objectifs de formation et du catalogue des disciplines d’enseignement. Désireux de partager ses connaissances par-delà les frontières, il était aussi chargé de cours d’anatomie digestive et de radiologie ostéopathique dans différents Collèges d’ostéopathie en Suisse, en France, en Belgique.
Au cours des années, François Corfù a également contribué à la Recherche en ostéopathie avec des publications relevant de son champ d’expertise qu’était la radiologie, telles que « Intérêt de l’approche ostéopathique en lecture radiologique » (octobre 2010).
Nous saluons sa mémoire, et adressons nos plus chaleureuses et bienveillantes pensées à ses proches, collègues et amis. L’ESO gardera toujours souvenir de son action au service de l’ostéopathie.
La cérémonie d’adieu s’est tenue à Lausanne (Suisse), le 3 juin 2021.
* avec ses collègues M. Ebbenegger, M. Tinturier et M. Bex.