Carla Hackspill : sa formation en ostéopathie et sa passion pour le judo.
Interview Carla Hackspill / Présentation
« Je m’appelle Carla Hackspill, j’ai 21ans je fais du judo depuis que j’ai 4 ans. J’en fait en haut niveau depuis la 3ème : j’ai commencé au pôle espoir de Brétigny-sur-Orge jusqu’en terminal puis j’ai fait 2 ans qu’avec mon club puis j’ai été à l’INSEP, Institut national du sport, de l’expertise et de la performance »
Classifications et victoires, nos étudiants ont du talent !
« J’ai obtenu quelques podiums en cadette en étant classée deux fois au championnat de France et j’ai été Championne de France par Équipes avec mon club.
En junior, j’ai eu plusieurs podiums en labels excellence, puis j’ai terminé 3ème au tournois international d’Aix en Provence, 2ème au tournois international d’Herstal en Belgique puis 3ème au championnat de France individuelle !
Ensuite, j’ai eu la chance d’être prise en Équipe de France Junior où j’ai participé à des European Cup (tournois international où j’ai été Championne de France par Équipe avec mon club.
Je suis actuellement dans la catégorie Senior. Depuis deux ans, j’ai malheureusement enchaîné beaucoup de blessure dont une désinsertion de l’ischio droit en 2023 et une opération de l’épaule droite en 2024, ce qui fait que je n’ai pu prouver ma place encore dans cette nouvelle tranche d’âge. Malgré quelques petits résultats par ci par là dans quelques tournois labellisés ! Mais, je garde espoir la nouvelle saison va arriver vite et je vais donc m’entraîner d’autant plus pour revenir plus forte ! »
L’ostéopathie et le judo à haut niveau
« Se former au métier d’ostéopathe est un avantage ça permet de mieux connaître son corps , de pouvoir mieux comprendre certaines douleurs et d’y remédier rapidement.
Vice versa, le judo m’aide dans mon apprentissage professionnel : en faisant du sport à haut niveau, je connais bien le fonctionnement du corps, d’où un apprentissage plus rapide. Surtout au niveau des techniques ostéopathiques, c’est le même concept que les techniques au judo c’est à dire répéter mes gammes mais cette fois-ci mes gammes d’ostéopathe. La pratique d’un sport à haut niveau est aussi utile lors de mon travail en clinique à l’ESO, notamment pour donner des conseils à mes patients sur les étirements ou les renforcements musculaires.
Ça m’a permis de me fixer des objectifs dans ma pratique et donc pouvoir évoluer comme je le souhaitais. Et aussi, d’avoir confiance en moi au niveau de mes séances et donc de pouvoir traiter au mieux mes patients tout en étant fière de mon travail. »
Carla Hackspill, étudiante à l’ESO Paris
« J’ai donc intégré l’ESO, l’école supérieure d’ostéopathie en 202. Ma première année était assez spéciale car j’étais très occupée par le judo(entraînement, stages etc) puisque c’était ma dernière année junior où je suis rentrée en Équipe de France. Malgré tout, j’ai réussi à passer en 2ème année puis en 3ème où j’ai commencé la clinique !
Pour les étudiants de l’ESO, la clinique ostéopathique représente un atout majeur. A partir de la 3ème, nous commençons l’enseignement pratique dans des conditions réelles, justement en clinique avec 1500 heures de pratique ostéopathique. La clinique m’as beaucoup apporté : la gestion d’une séance d’ostéopathie, savoir quelles techniques utilisées dans quelles situations, la mise en situation au contact de patients, des cas nombreux et variés, source d’expériences enrichissantes, etc.
Maintenant me voilà en 4ème année et j’ai hâte de voir ce qu’elle va donner que ce soit dans ma carrière professionnelle en tant qu’ostéopathe ou que ce soit dans ma passion sportive le judo. »